mardi 20 mai 2008

TELE : UNE EPONGE DANS CE SOIR OU JAMAIS



Hier, sur France 3, l'émission culturelle Ce soir ou jamais, présentée par Frédéric Taddeï, avait pour thème le jeu vidéo -notamment la Wii et GTA IV. Y étaient invités Eric Viennot (créateur d'In Memoriam), Xavier Gens (réalisateur de l'adaptation cinéma d'Hitman), Benoit Virole (psychanalyste), Tony Fortin (rédac chef de l'excellent site analytique Planetjeux), Jean Paul Bourre (écrivain rock 'n' roll, ex blouson noir, auteur d'un livre sur World of Warcraft)... ainsi que votre serviteur spongieux.

Une expérience intéressante : facticité hilarante des plans pré-plateau (on me demande de marcher dans le couloir comme si j'arrivais alors que j'étais là depuis trente minutes ; on demande aux membres du public de discuter entre eux comme s'ils se connaissaient...), dix minutes de maquillage, et surtout possibilité de parler de jeu vidéo devant quelques centaines de milliers de personnes en s'éloignant des discours habituels.

Dommage que Taddeï n'ait pas davantage resserré le débat : la partie sur la Wii n'était vraiment pas convaincante et ma première intervention était d'ailleurs trop longue et confuse (en même temps, que dire sur un pèse-personne ? :p). Mais la deuxième partie sur GTA s'est révélée beaucoup plus solide, bien qu'il soit toujours frustrant de manquer de temps pour développer et nuancer ses idées... Et encore, comme nous le disait Taddeï avant le direct, il s'agit d'une des rares émissions du PAF à autoriser de vraies discussions et à permettre aux invités de finir leur phrase (heureusement, lent comme j'étais...).

Vous pouvez télécharger l'émission sur Rapidshare, découpée en trois parties d'environ 110 Mo : Partie 1, Partie 2, Partie 3.

vendredi 9 mai 2008

VOYAGE : NEW YORK

Le héros de GTA IV, Niko Bellic, vient à New York dans l'espoir que les choses y soient différentes pour lui, immigré serbe ayant connu la guerre civile en Bosnie. Evidemment, comme toute bonne histoire exige un conflit, son passé le rattrape rapidement.

Je suis allé à New York seul, sur un coup de tête et avec des attentes proches de celles de Bellic, même si le champ de bataille inscrit en moi depuis six mois jour pour jour est d'un tout autre ordre. Eh bien cette ville a une capacité rare, celle de vous emporter, de soustraire votre corps aux forces qui le ralentissent voire le clouent au sol.

Le premier Américain à qui j'ai longuement parlé dans le taxi m'a définit la ville ainsi : "Expect everything". Après une semaine là-bas ; au moins une vingtaine d'heures de marche (dont sept en une seule journée, traversée entière de Harlem et d'une partie du Bronx) ; moult discussions avec des inconnu(e)s venant d'autres états US, d'Australie, du Japon ou du Nigeria ; des tonnes de restos (dont le fabuleux Nougatine, aux pieds de la tour du Trump International Hotel) ; un concert bien bien ; des achats très claaaa (dont un très beau livre sur Pixar) ; un film en avant-première mondiale (Speed Racer des frères Wachowski, qui prolonge la fusion ciné - animation expérimentée par les deux cinéastes dans Matrix)... et j'en passe ; après tout ça, donc, je suis pas mal d'accord avec lui en fait ^^ Rapide récit de voyage, en images et en textes.

PS : Photo de l'entrée de l'incontournable Musée de l'Immigration, à Ellis Island.

jeudi 1 mai 2008

IDEES : L'ILE AUX FLEURS



En 1989, les douze minutes fulgurantes de L'Île aux Fleurs préfiguraient le Cauchemar de Darwin. On n'en dira pas davantage aux (rares ?) personnes qui ne l'ont pas vu. Juste : regardez-le. Maintenant. Et lisez l'excellent article de Film de Culte dans la foulée.