samedi 16 février 2008

BRIC A BRAC

Honfleur, Deauville, Rodès, Figeac, Bordeaux, Lille et Venise : depuis deux mois, l'Eponge s'est frottée un peu partout. Cliquez ici pour un p'tit bilan photographique. Où vous découvrirez que Venise n'est pas juste un Disneyland géant pour adultes, mais aussi un endroit où des vrais gens manifestent pour la fonction publique, et où certains chemins de traverse mènent à des images comme celle de gauche... Sinon, vous aurez noté une actualisation des liens sur la droite de la page, ainsi que des modifications sur la quasi totalité des posts écrits depuis la création du blog. L'Eponge reprendra ses activités habituelles en mars, quand la mer sera plus calme et l'eau plus claire. En attendant, regardez donc cet article fait maison sur l'Orange Box (une maîtrise inouïe du langage visuel et narratif des jeux vidéo), cette critique de Blacksite (le premier jeu grand public politiquement engagé, certes à moitié loupé mais important), cette interview passionnante d'Alain Damasio (auteur du fracassant roman la Horde du Contrevent, déjà évoqué sur ce blog), cette preview de la nouvelle série de courts-métrages animés Batman supervisés par Bruce Timm, et enfin cet entretien avec le philosophe Alain Badiou dont le dernier livre, De quoi Sarkozy est-il le nom ?, est un essai lumineux et d'une grande hauteur de vue sur la duperie du vote, le "transcendental pétainiste" de la France, l'histoire et l'avenir de l"'hypothèse communiste"... Minuscule extrait du livre, absolument pas représentatif de la portée de sa réflexion, mais suffisamment percutant pour susciter, je pense, la curiosité :
"Dans un entretien, Sartre dit en substance : "Si l'hypothèse communiste n'est pas bonne, si elle n'est pas praticable, alors cela veut dire que l'humanité n'est pas une chose en soi très différente des fourmis ou des termites". Que veut-il dire par là ? Que si la concurrence, le "libre marché", la sommation des petites jouissances et les murs qui vous protègent du désir des faibles sont l'alpha et l'oméga de toute existence, collective ou privée, la bête humaine ne vaut pas un clou"

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